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Bienheureux qui comme Jean-Paul

Bienheureux qui comme Jean-Paul

Publié par Incarnare le vendredi 14/01/2011 - 19:57 - Blog

Jean-Paul II sera béatifié le 1er mai prochain. Si j'avais déjà exprimé au pied d'un billet chez Sacristains qui il fut pour moi, je voudrais redire ici ma joie pour tout ce que Dieu nous a donné à travers le Pape polonais !

Je n'ai jamais rencontré Jean-Paul II. Je fais partie de la génération qui se souvient plus de la fin de sa vie, lorsqu'il luttait pour continuer sa mission malgré ses forces déclinantes, lui qui fut un grand sportif, volontiers randonneur au début de ce pontificat.

Je garde de lui le souvenir du Pape qui a manifesté pleinement sa confiance envers les jeunes ; pas simplement une confiance superficielle de celui qui se dit qu'ils finiront bien par veillir, mais une confiance envers la jeunesse, confiance que Dieu nous parle dans nos désirs, dans nos aspirations. 

Je n'ai jamais rencontré Jean-Paul II et pourtant il m'a fait, dès avant ma naissance, un cadeau : ça devait lui tenir à coeur, de me donner précisément ça, parce qu'il y a consacré pas moins de 129 matinées au tout début de son pontificat.

Il m'a montré que Dieu, lorsqu'il m'a créé, a trouvé ça bon et qu'il a particulièrement voulu me donner un corps pour aimer.  Il m'a montré que, même si je peux être tenté de l'utiliser comme un instrument de domination sur l'autre, ce corps me dit quelque chose de cet appel de Dieu à aimer. Il m'a montré que, même si je me plante parfois de route, Dieu trouvera un chemin pour me retrouver ; que je peux dès aujourd'hui vivre en homme sauvé

Jean-Paul II t'a aussi fait ce cadeau. N'hésite pas à le découvrir ici.

 
 

 
 

A la une

Car tous ont péché...

La presse se fait l'écho d'un livre du journaliste Ekke Overbeek indiquant que Karol Wojtyła, futur Pape Jean-Paul II (et aujourd'hui Saint Jean-Paul II) aurait avant son élection pontificale, en tant qu'archevêque de Cracovie, eu connaissance de témoignages de faits de pédo-criminalité (la presse ne relaie ni le nombre ni la nature des faits) et n'aurait pas apporté la réponse appropriée (à savoir le signalement des faits aux autorités civiles et le déclenchement d'une enquête canonique aboutissant au renvoi à l'état laïc des malfaiteurs).