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Questions éthiques dans le Mariage

Questions éthiques dans le Mariage

Publié par Incarnare le vendredi 28/08/2009 - 12:30

Si on sent clairement l'influence qu'a eu un certain cardinal polonais dans la formulation personnaliste de certains textes de Vatican II, notamment dans les sections sur le mariage1 et dans le texte de l'encyclique Humanae Vitae, Paul VI, dans cette dernière, n'a pas totalement repris dans toute sa cohérence la démarche personnaliste de Karol Wojtila.

Humanae Vitae rappelle la doctrine constante de l'Église sur la régulation des naissances : elle "enseigne que tout acte matrimonial doit rester ouvert à la transmission de la vie"2. Cependant, la nature de la justification qui sous-tend la doctrine évolue, malgré le titre de ce passage3 : ce n'est plus tant la finalité qui permet d'évaluer la moralité des actes posés par les époux que leur signification, leur sens profond4 pour les époux.

C'est un passage significatif d'une théologie de la nature vers une théologie de la personne. Une théologie de la nature confronte en effet des faits objectifs à notre subjectivité, confrontation qui mène souvent à l'incompréhension ; la théologie de la personne invite chacun à voir dans sa propre expérience la source de l'éthique.
La condition de la validité d'un tel passage est de ne pas opérer de séparation artificielle entre nature et personne, ni entre corps et esprit, mais de voir comment elles sont liées, c'est à dire de reconnaître qu'un discernement clair de notre expérience humaine rejoint la vérité objective de la nature, à condition d'être plongé dans la rédemption par le Christ. 

Ainsi, il ne s'agit pas tant d'évaluer la moralité d'un acte comme un concept abstrait, que de comprendre si la manière dont l'acte est réalisé correspond à la nature et à la dignité profonde de la personne qui agit. Il est intéressant de constater que la section du Catéchisme consacrée à la moralité commence par "Chrétien, reconnais ta dignité"5.

En conséquence, la question "jusqu'où puis-je aller ?" n'est pas pertinente. La question à laquelle nous tentons de répondre au quotidien doit être "comment ma vie peut-elle être un signe fidèle de l'Amour de Dieu". Ceci est important certes pour les autres, mais aussi pour soi-même, car notre jugement et notre discernement sont  orientés par notre façon de vivre. La persistance dans l'altération du langage du corps altère également notre vision de notre personne et notre discernement.

 

Signe et négation du signe

Les couples, dans l'acte conjugal, sont appelés à renouveler les voeux (prononcés à l'autel) avec leurs corps. A ce moment-clé de la relation nous devons être attentifs à bien comprendre ce que le corps exprime, pour "agir dans la vérité et nous comporter en conformité avec notre dignité et la norme morale"6

On peut parler moralement de bien ou de mal selon que les époux donnent ou non à leur union le caractère d'un signe véridique7 (selon que ce signe révèle réellementl l'amour - créateur et rédempteur - de Dieu). En d'autre terme, un comportement sexuel "moralement juste" signifie simplement un comportement sexuel "sacramentellement efficace"8.

Un signe sacramentel est efficace lorsqu'il signifie correctement la réalité spirituelle qu'il communique. L'acte sexuel signifie l'union du Christ et de l'Église9, pas comme un concept mais précisément dans l'oeuvre de la création et de la rédemption. On voit là émerger la raison théologique derrière la position de l'Église contre la contraception : celle-ci a pour but de priver l'acte sexuel de son potentiel pro-créateur (NB: cela ne signifie pas qu'il ne soit pas licite d'espacer les naissances).

Un tel comportement serait une profanation du sacrement. Expliquons ce terme10 : le profane (de pro-fanum : devant le temple) désigne ce qui n'est pas sacré. Or pour l'Église, la sexualité est sacrée (et non diabolique, comme le croient un certain nombre de gens - et malheureusement certains catholiques) : détacher l'acte de sa signification correspond à basculer dans une vision manichéenne de la personne, où l'esprit et le corps sont séparés, l'esprit dominant le corps, qui est totalement opposée au christianisme.

Ce qui est en jeu est la Vérité de la personne, au niveau ontologique ('de la nature') et au niveau subjectif et psychologique ('de la signification')11  Vue dans cette optique, le rejet de la contraception n'est pas une barrière morale arbitraire, mais une conséquence logique : aucun couple qui a compris le sens profond de la relation sexuelle ne désire la vivre ainsi.

 

La vérité de la norme morale et son applicabilité

Paul VI présente ainsi cet enseignement avec confiance : "Nous pensons que les hommes de notre temps sont particulièrement en mesure de comprendre le caractère profondément raisonnable et humain de ce principe fondamental"12

Si le rejet de la contraception n'est pas inscrit tel quel dans la Bible13, une bonne compréhension du caractère théologique du corps permet de comprendre que cette norme n'est pas d'origine humaine, mais divine : bref, que c'est un appel et non une condamnation. C'est pourquoi14 l'Église considère cet enseignement comme définitif et irréformable15.

Certains prétendent que l'encyclique est un "retour en arrière" par rapport aux "progrès" du Concile Vatican II. En réalité, l'enseignement sur cette question n'a pas bougé et les textes même du Concile citent dans leurs sources certaines des affirmations les plus fortes de ces principes16.

Il est important de souligner que cet enseignement correspond à un réel souci pastoral, c'est à dire qu'il ne s'agit pas pour le magistère d'affirmer des concepts, mais de chercher le bien de l'homme, en prenant en compte ses difficultés.
Tout au long de son encyclique, Paul VI montre qu'il est conscient et a souci des problèmes et questions des hommes et femmes modernes ; il reconnaît que cet enseignement "pourra apparaître à beaucoup difficile, pour ne pas dire impossible à mettre en pratique. Et certes, comme toutes les réalités grandes et bienfaisantes, cette loi requiert une sérieuse application et beaucoup d'efforts, individuels, familiaux et sociaux. On peut même dire qu'elle ne serait pas observable sans l'aide de Dieu qui soutient et fortifie la bonne volonté des hommes.17 
Cette dernière réflexion n'est pas sans rappeler la prière adressée par Tobie et Sarra à Dieu le soir de leur nuit de noce... la vie chrétienne ne se vit qu'au pied de la croix, et c'est souvent par crainte de ce passage par la croix que nous renonçons : rappelons-nous alors la miséricorde du Christ pour Pierre et remettons-nous en chemin !

"La théologie du corps n'est pas une théorie mais une pédagogie chrétienne du corps fondée sur l'Écriture"18, dit Jean-Paul II. Le choix de Paul VI était de croire ou non dans la puissance de l'Évangile19 tout en prenant aux compte avec miséricorde nos faiblesses..20 Humanae Vitae appelle en fait les hommes et femmes à vivre leur propre "grandeur" : est-ce antipastoral, impraticable ? Nous avons la réponse de Jean-Paul II à cette question21 :

Les possibilités « concrètes » de l'homme ne se trouvent que dans le mystère de la Rédemption du Christ.  « Ce serait une très grave erreur que d'en conclure que la règle enseignée par l'Eglise est en elle même seulement un " idéal " qui doit ensuite être adapté, proportionné, gradué, en fonction, dit-on, des possibilités concrètes de l'homme, selon un " équilibrage des divers biens en question ". Mais quelles sont les " possibilités concrètes de l'homme " ? Et de quel homme parle-t-on ? De l'homme dominé par la concupiscence ou bien de l'homme racheté par le Christ ? Car c'est de cela qu'il s'agit : de la réalité de la Rédemption par le Christ. Le Christ nous a rachetés ! Cela signifie : il nous a donné la possibilité de réaliser l'entière vérité de notre être ; il a libéré notre liberté de la domination de la concupiscence. Et si l'homme racheté pèche encore, cela est dû non pas à l'imperfection de l'acte rédempteur du Christ, mais à la volonté de l'homme de se soustraire à la grâce qui vient de cet acte. Le commandement de Dieu est certainement proportionné aux capacités de l'homme, mais aux capacités de l'homme auquel est donné l'Esprit Saint, de l'homme qui, s'il est tombé dans le péché, peut toujours obtenir le pardon et jouir de la présence de l'Esprit »

Humanae Vitae considérée parfois comme oppressante, appelle en réalité à une vraie libération sexuelle.

 

Une Parentalité responsable

Quiconque connaît un tant soit peu l'enseignement authentique de l'Église sait que son opposition à la contraception ne signifie pas que les couples doivent laisser "au hasard" le nombre d'enfants dans leur famille. Jean-Paul II affirme22 que la parentalité responsable implique que le "couple prenne en compte dans ce domaine ses devoirs envers Dieu, envers eux-même, envers leur famille et la société, dans une saine hiérarchie de valeurs."23.

Si le conseil d'un prêtre ou d'un directeur spirituel peuvent être d'une aide certaine, l'Église enseigne sagement que "ce jugement, ce sont en dernier ressort les époux eux-mêmes qui doivent l'arrêter devant Dieu"24. L'unique direction que donne le Concile est de prendre en considération le "leur bien et le bien des enfants nés et à naître"25, de "discerner les conditions aussi bien matérielles que spirituelles de leur époque et de leur situation"26, et de tenir "compte enfin du bien de la communauté familiale, des besoins de la société temporelle et de l'Eglise elle-même"27.

Un couple peut méditer ces considérations et décider en toute liberté d'avoir une famille nombreuse ; un autre pourra méditer ces considérations et décider en toute liberté d'avoir une famille plus réduite. L'Église reconnaît que les deux exercent alors une parentalité responsable.

Humanae Vitae reconnaît qu'un couple peut avoir des raisons légitimes d'éviter une grossesse, sans que cela ne légitime l'usage de la contraception. Comment comprendre cela ? La réponse se trouve dans le Concile28

  Les actes spécifiques de la vie conjugale, accomplis selon l'authentique dignité humaine, doivent être eux-mêmes entourés d'un grand respect. Lorsqu'il s'agit de mettre en accord l'amour conjugal avec la transmission responsable de la vie, la moralité du comportement ne dépend donc pas de la seule sincérité de l'intention et de la seule appréciation des motifs; mais elle doit être déterminée selon des critères objectifs, tirés de la nature même de la personne et de ses actes, critères qui respectent, dans un contexte d'amour véritable, la signification totale d'une donation réciproque et d'une procréation à la mesure de l'homme; chose impossible si la vertu de chasteté conjugale n'est pas pratiquée d'un coeur loyal.

Comment un couple qui a des raisons légitimes d'éviter une grossesse peut-il le faire sans séparer les dimensions unitive et procréative de la sexualité ? Pour comprendre cela, montrons les limites de contraception avant d'exposer ce à quoi l'Église appelle les couples. 

 

Le mensonge de la contraception

La raison d'être de la relation sexuelle est de former une véritable communion de personnes, dont la communion de la Sainte Trinité est à la fois la source et le critère. A travers des gestes et des réactions, dans la dynamique de la tension et du plaisir mutuellement offert, le corps, en action et en interaction, donc la personne, parle.

Que dit-il ? A partir de l'enseignement de Jean-Paul II sur le caractère prophétique du corps, nous pouvons conclure que si le mari aime sa femme "comme le Christ aime l'Église" alors il dit "Voici mon corps donné pour toi "29 ; si la femme répond à son mari comme l'Église au Christ, à l'image de Marie, alors elle dit : "Qu'il me soit fait selon ta parole."30 

La contraception introduit une séparation entre le corps et l'esprit : elle dit "je t'aime, mais sans ta fertilité". La dynamique de la tension et du plaisir, devient une fin en soi plus que le fruit de l'amour. A moyen terme, ce défaut d'écoute du corps conduit chacun à ne chercher que son propre plaisir, l'autre n'étant qu'un moyen pour arriver à cette fin. Une fois encore, ce n'est pas le désir d'éviter une grossesse qui dénature la relation, mais la stérilisation d'une union potentiellement féconde.

 

Une régulation éthique des naissances

Supposons qu'un couple comprenne le langage du corps et tienne à l'exprimer en vérité ; mais qu'ils aient des raisons sérieuses de ne pas concevoir un autre enfant. Que peuvent-ils faire qui ne dénature pas le langage de leur union ? (un indice:  vous le faites en ce moment-même...)

Il peuvent s'abstenir. Si l'on y pense, il y a de multiples moments dans la vie d'un couple où la continence est requise : lorsque l'un des époux est malade, lorsque l'épouse approche de la fin de grossesse, ou dans les jours qui suivent une naissance. L'on s'abstient alors par amour, pour que l'autre ait la certitude qu'il ou elle est respecté(e) dans sa personne et n'est pas simplement un objet de plaisir. Si l'on ne peut s'abstenir, qu'est ce que cela révèle de notre façon d'aimer ? 

Ainsi, ne pas avoir de relations sexuelles fait également partie du langage du corps, comme le silence ponctue la parole31. La nature cyclique de la sexualité féminine entraîne que certaines périodes sont naturellement infertiles : les époux qui ne souhaitent pas avoir d'enfants ne sont pas privés de l'expression corporelle de leur amour, sans en dénaturer le langage naturel puisque ces jours sont naturellement infertiles.

On peut se demander : à quoi bon le moyen puisque le résultat est le même ? Prenons une analogie. Entre la mort naturelle et l'euthanasie, la différence ne se situe pas dans le résultat : dans les deux cas l'on meurt. On peut même éprouver un désir (noble) de voir quelqu'un mourir par compassion face à sa souffrance. Mais dans un cas, on laisse la vie s'exprimer et dans l'autre on se l'approprie et on la manipule. Jean-Paul II appuie ce point : dire que la contraception est justifiée revient à dire qu'il existe des situations où il est justifié de ne pas reconnaître Dieu comme Dieu. La coninence est une non-procréation tandis que la contraception est une anti-procréation. En ce sens, les méthodes naturelles de régulation des naissances ne sont pas des "contra-ceptions naturelles" (par opposition à des méthodes de contraception artificielles) mais des méthodes de planification familiale.

 

 

Deux conceptions radicalement opposées de la personne

 La différence anthropologique et en même temps morale existant entre la contraception et le recours aux rythmes périodiques [est] beaucoup plus importante et plus profonde qu'on ne le pense habituellement et qui, en dernière analyse, implique deux conceptions de la personne et de la sexualité humaine irréductibles l'une à l'autre.

Le choix des rythmes naturels comporte l'acceptation du temps de la personne, ici du cycle féminin, et aussi l'acceptation du dialogue, du respect réciproque, de la responsabilité commune, de la maîtrise de soi. Accueillir le temps et le dialogue signifie reconnaître le caractère à la fois spirituel et corporel de la communion conjugale, et également vivre l'amour personnel dans son exigence de fidélité. Dans ce contexte, le couple expérimente le fait que la communion conjugale est enrichie par les valeurs de tendresse et d'affectivité qui constituent la nature profonde de la sexualité humaine, jusque dans sa dimension physique.

Ainsi, la sexualité est respectée et promue dans sa dimension vraiment et pleinement humaine, mais n'est jamais «utilisée» comme un «objet» qui, dissolvant l'unité personnelle de l'âme et du corps, atteint la création de Dieu dans les liens les plus intimes unissant nature et personne.32

Deux visions du monde et de l'homme s'opposent : l'une, vision intégrale de l'homme corps et esprit ; l'autre qui voit dans le corps une réalité purement biologique qui n'a que peu de lien avec un esprit qui exerce sur lui sa domination. La science contemporaine pert trop souvent de vue ce lien entre corps et esprit : nous faisons de l'ingénierie agronomique, pourquoi ne pas faire l'ingénierie de notre propre corps ? 

Une distinction également importante est celle du type de domination que l'homme exerce sur la création, particulièrement sur son propre corps. La vision positive de cette domination est la maîtrise de soi : c'est le cas de l'homme qui entre dans l'écoute de sa femme pour suivre son cycle naturel. Cette vision proclame : le corps n'est pas tout. Une autre vision, opposée, proclame : le corps n'est rien. C'est la tyrannie sur le corps, inspirée du manichéisme. Fondamentalement perverse33 elle proclame que l'homme peut tout sur son corps, et qu'aucune vérité naturelle n'a d'influence sur ce qu'il est bon ou non de faire avec.

Pourquoi stérilisons-nous nos animaux ? justement parce qu'il ne sont pas capables de cette maîtrise de soi. Nous le pouvons. Dire le contraire revient à renier notre solitude originelle devant Dieu, à renier ce qui nous distingue des animaux et renier notre dignité de sujets.
Sans maîtrise de soi, pas de vrai don : si nous ne savons pas dire "non", quelle valeur a notre "oui" ? 

En définitive, un fait peu reconnu émerge : la contraception n'a pas été inventée pour empêcher les grossesses. Nous avions un moyen parfaitement sûr, infaillible pour cela : la continence. Les raisons de l'invention de la contraception sont multiples, mais l'une d'entre elles est clairement la "nécessité" de satisfaire nos instincts sexuels sans restreinte ni maîtrise de soi : en bref, la concupiscence.34

Zoom...

Le Magistère insiste sur un élément qui est nécessaire à l'équilibre de sa position35, et qui fait souvent défaut dans les cercles qui acceptent l'enseignement de l'Église sur la contraception : l'existence de raisons légitimes d'éviter une grossesse. Certains semblent oublier la nécessité de ces raisons légitimes, tandis que d'autres semblent croire que les couples seraient obligés de procréer, sauf à tomber dans l'égoïsme.

Le danger de la première mentalité est l'égoïsme exprimé dans le refus de l'enfant ; cependant la seconde mentalité peut cacher une autre forme d'égoïsme moins évidente.

Les familles nombreuses sont dans leur grande majorité issue d'une réflexion prudente et avisée et le don sincère de soi. Cependant, elles sont parfois le résultat d'un manque de liberté de s'abstenir de relation sexuelle. Or la maîtrise de soi est le prérequis de l'amour conjugal authentique.

La pratique de périodes de continence choisies36 est sans doute d'une grande aide au développement d'un amour authentique, à condition qu'elles ne soient pas pour l'un des époux le masque d'une réticence face à la sexualité. Saint-Paul suggère37 que ce soit pour des périodes courtes et pour le bénéfice de la prière.38

La vision de Jean-Paul II est une interprétation personnaliste de la loi naturelle39 : celle-ci n'est pas la "loi de la jungle" mais l'interprétation du sens moral de l'homme au commencement, avant d'être marqué par le péché. Elle vise donc l'appel et la vocation profonde de l'homme : plus qu'une loi naturelle impersonnelle, c'est de la fidélité à un Créateur personnel qui est en jeu40.

  • 1. Cf. Gaudium et Spes, 47 à 52
  • 2. Humanae Vitae, 11
  • 3. "Respecter la nature et les finalités de l'acte matrimonial"
  • 4. ce qui n'est pas surprenant, vu le développement sur le langage du corps
  • 5. CEC 1691
  • 6. TDC 114,2 : notons que la norme n'est pas la source unique de la morale ; elle n'est pas conventionnelle ou purement sociale.
  • 7. TDC 37,6
  • 8. Expression due à Pr. Mary Rousseau, Eucharist and Gender, Catholic Dossier, 1996.
  • 9. Ep 5,31-32
  • 10. qui souffre d'une image un peu désuette voire complètement pervertie
  • 11. TDC 114,4
  • 12. Humanae Vitae, 12
  • 13. Note pour nos amis adeptes du Sola Scriptura : Certains théologiens protestants voient le fondement de ce rejet en Gn 38,8-10.
  • 14. On entend souvent que l'Église refuse de ré-examiner la question par argument d'autorité. C'est en fait l'inverse : c'est par manque d'autorité que l'Église considère cet enseignement comme définitif. L'Église ne s'arroge pas le droit de contredire  (ie. "parler contre") Dieu.
  • 15. Vademecum pour les confesseurs sur certains sujets de morale liés à la vie conjugale, 2,4
  • 16. Gaudium et Spes, 51 (14) cite par exemple Casti connubi de Pie XI. Certains ont toutefois cru à une évolution du magistère du fait de la mention dans cette note d'une commission chargée d'examiner plus spécifiquement la question de la pillule, commission que Paul VI a choisi de ne pas suivre dans son encyclique : ce cas est suffisament rare pour comprendre que Paul VI a mûrement réfléchi sa décision.
  • 17. Humanae Vitae, 20
  • 18. TDC 118,5
  • 19. Humanae Vitae, 29 : "Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de charité envers les âmes"
  • 20. Humanae Vitae, 29 : "Mais cela doit toujours être accompagné de la patience et de la bonté dont le Seigneur lui-même a donné l'exemple en traitant avec les hommes. Venu non pour juger, mais pour sauver il fut certes intransigeant avec le mal, mais miséricordieux envers les personnes. Au milieu de leurs difficultés, que les époux retrouvent toujours, dans la parole et dans le cœur du prêtre, l'écho de la voix et de l'amour du Rédempteur"
  • 21. Veritatis Splendor, 103
  • 22. confirmant en cela les enseignements et du Concile et d'Humanae Vitae
  • 23. TDC 117,6
  • 24. Gaudium et Spes, 50
  • 25. Ibid
  • 26. Ibid
  • 27. Ibid
  • 28. Gaudium et Spes, 51
  • 29. Lc 22,19
  • 30. Lc 1,38
  • 31. et comme le dit le dicton, le silence qui suit du Mozart est toujours du Mozart
  • 32. Source: Familiaris Consortio, 32
  • 33. elle intervient notamment dans de nombreux troubles dont ceux de l'alimentation
  • 34. Il est intéressant de constater que sur les sites web qui présentent les méthodes naturelles parmi les autres contraceptions, une contre-indication est souvent citée : "suppose la coopération du partenaire". Cela en dit long sur la qualité des relations...
  • 35. TDC 120,1
  • 36. et les périodes infertiles ne sont pas contre-indiquées
  • 37. 1Co 7,5
  • 38. qui a dit : "carême" ?
  • 39. cf. CEC 1954-60
  • 40. cf TDC 120,6

 
 

 

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