L'Eglise, l'amour, la loi, et la rédemption
L'Eglise peine aujourd'hui à être comprise dans ses positions, particulièrement dans le domaine de la morale conjugale et familiale. Elle paraît insensible à la douleur exprimée par les personnes qui, pour une raison ou une autre, s'en sentent exclus voire se sentent condamnés par elle, et seuls 28% des français auraient confiance en elle.
Emmanuel Pic le relève et invite à s'interroger. Philippe Clanché, lui, a déjà sa réponse : il plaide pour l'évolution des positions de l'Eglise sur un certain nombre de sujets1. Il manifeste sa pitié pour Mgr Lafitte2, qu'il estime écartelé entre une volonté de faire sentir "que l'Eglise aime (les gens) comme le Christ les aime" et une loi jugée impitoyable.